mercredi 16 novembre 2011

Pensees

Pourquoi est-ce si difficile de s'aimer ?

Pourquoi mon ego prend-t-il autant de place ?

Les vrais leaders ne se soucient pas de leur image, ils sont.

Etre veritable, donner l'exemple.

Je suis en colere, frustre. Il y a des injustices de commises.

Et je ne peux rien faire. Je dois accepter, faire mon deuil.

Vivre, respirer, etre present dans le moment.

La vie coule dans mes veines et entre mes doigts.

Je suis un souffle de vie.

Si j'ai vecu plusieurs transitions, j'en vivrai d'autres.

Je dois faire la paix avec moi-meme, et donner le meilleur de moi-meme.

Facile ? C'est le travail d'une vie.

De profiter de chaque instant.

lundi 7 novembre 2011

Pensees... De bonheur

Tu es celle avec qui je souhaite passer plus de temps.

Tu es celle que j'ai aime et que j'aime encore.

Je te souhaite de retrouver ton soleil.

Je te souhaite d'etre heureuse.

Je nous souhaite le bonheur.

Je souhaite repartir a zero.

Refaire ta connaissance.

Tracer une nouvelle voie.

Repartir sur de nouvelles bases.

La vie passe si vite.

Parfois il faut tout recommencer.

Ou se rappeler ce qui importe.

Un coup de patin sur la glace avec mon grand ami.

Le sourire de mes enfants.

Ta bonte et generosite.

Je suis devenu un meilleur homme a tes cotes.

Un meilleur pere.

Plus en mesure d'apprecier la difference que je peux faire.

A bientot.

Pensees... Le temps

Pourquoi la vie est si belle...

Le temps d'admirer.

Le temps de se recueillir.

Le temps de respirer l'air frais.

Le temps de marcher.

Le temps du soleil.

Le temps de la matinee.

Le temps de la nature.

Le temps de se laisser emerveiller.

Le temps d'ecoute l'oiseau.

Le temps de la vie.

A chaque instant.

Je prends le temps.

D'etre present.

Tout simplement.

Aujourd'hui

Aujourd'hui.

Je souhaite garder l'esprit ouvert.

Je souhaite etre heureux.

Je souhaite rayonner, projeter le bonheur.

Je souhaite continuer ma route.

Aujourd'hui

vendredi 4 novembre 2011

Je devrais apprendre le russe a force de vivre des montagnes russes.

Inutile d'essayer de se parler quand on est pas capable. Les etres humains se doivent le respect.

It takes 2 to tango.

Je n'ai pas vraiment l'esprit a ecrire ce matin.

Je suis certainement tres triste. Impossible de revenir en arriere.

Je croyais qu'on etait des amis, il n'en etait rien.

Apres c'est devenu encore plus confus.

Trop d'emotions, trop melangees, impossible de se parler calmement, tout se defile a vive allure.

Pause. Moi et les enfants.

Bonne journee.

jeudi 3 novembre 2011

Une soiree passee avec... Merci Julien Clerc / Un temple en ton honneur

Elles chantent sur le sable gris.
(Guitares)

Il n'est pas bon de voyager sans carte.

Sur les grandes ailes du vent.

Filles du feu.

Ma zigane.

Noir sur le, fond bleu, des gitanes.

O filles du feu, ma zigane.

Elle a des yeux, comme une ville en flammes, la voix du cristal de boheme.

* * * * *

Toi et moi on s'en va regarder le soleil sur les branches.

Et si tout change. Et ca rage, il y aura des etes pour toi et pour moi, tu verras.

La radio parle un peu de toi.

* * * * *

Quelque fois, si douce. Quans la vie nous touche.

Comme nous tous.

Alors si douce.

Quelque fois, si dur, que chaque blessure. Longtemps ne dure, longtemps ne dure.

Femmes, je vous aime (sic)

Je n'en connais pas de facile, je n'en que de fragile.

Et difficile...

Oui, difficile.

Quelque fois, si drole. Sur un coin, d'epaule. Oui, si drole. Regards, qui frolent.

Quelque fois, si seul. Parfois, elles le veulent. Oui, mais si seules. Oui, mais si seules.

Femmes, je vous aime.

Vous etes ma mere, je vous ressemble, et toutes ensemble, mon enfant.

Mon impatience, et ma souffrance.

Femmes, je vous aime (sic).

C'est parfois ces mots qui se dechirent, c'est que je n'ose pas vous dire, je vous desire, ou meme pire.

O femmes...

* * * * *

Fais une place au fond de ta bulle.

Je deviendrai, tout pale, tout petit, pour que tu m'oublies.

Au fond de ton coeur, pour que je t'embrasse.

Je veux que t'es jamais froid, que tu ne souffres pas.

Fais-moi une place dans ton avenir, je serai jamais hautain, lointain.

Je ne serai jamais cruel, pour que tu sois belle.

Je voudrais que tu oublies le gout du malheur.

Je t'aime.

Une petite place, ici, maintenant. Car le temps passe a pas de geants.

Je me ferais tout neuf, tout beau, tout sage, pour etre a toi.

(Guitares)

Pour etre a toi...

* * * * *

J'ai fais preuve d'ambivalence, ete inconstant, n'ai pas toujours ete a la hauteur.

Je t'ai laisse seule, avec tes pleurs, personne contre qui te blottir.

Je t'ai mal aime, je t'ai fais souffrir, j'ai manque de respect a ton egard.

Je t'ai oublie.

Pour toutes ces raisons et bien plus encore, je te demande pardon.

La maison est bien trop grande sans toi.

Et maintenant que je suis divorce, je realise a quel point tu me manques, et que je t'ai fais subir, sans tout te donner en retour.

Je respecte ta solitude, et j'erigerais un temple en ton honneur.

Pour que le monde entier puisse realiser, a quel point je t'aime.

Je t'aime ma cherie.

A bientot j'espere.

mercredi 2 novembre 2011

Pensees

Mes pensees de ce matin.

Aller chercher de l'aide c'est toujours utile, c'est bien souvent necessaire, et toujours appreciee.

J'accueille les conseils, je garde l'esprit ouvert, il ne fait nul doute que je dois changer certaines habitudes, je tiens a ameliorer certains de mes comportements.

On a tous des besoins, ce matin je choisis d'exprimer mes preferences.

J'ai tout pour etre heureux, je peux avoir des preferences, et si celles-ci ne sont pas comblees ce n'est pas la fin du monde. Je peux me sentir triste, decu, c'est normal. La vie est fait de souffrance par moment, mais notre bonheur veritable et profond n'en est pas affecte.

Je choisis de nommer mes preferences plutot que de mettre l'accent sur mes besoins. Si j'ai besoin, et qu'il n'est pas comble, je peux me culpabiliser, me rabaisser, me devalorise. J'ai de vieilles blessures. Ca n'est evidemment pas utile, mais c'est une spirale trop souvent familiere.

Changer, c'est changer mes pensees. Le vrai changement vient de l'interieur et est projete vers l'exterieur, et non l'inverse. Je peux me procurer des biens materiels, passer du temps agreable avec celles et ceux que j'aime, je ne depends pas de ces choses-la pour etre heureux.

Mon bonheur vient de mon fort interieur, il est ancre bien profondement, il fait de moi une personne accomplie et complete.

J'exprime ma joie quand je fais ce qui me rend heureux, quand je comble mes preferences. Vu que mon bonheur ne tient pas a ces preferences, je continue ma route sur le chemin du bonheur.

Parfois on a besoin d'evenements exterieurs pour nous faire realiser combien on doit prendre soin de notre jardin interieur.

Je ne depends de personne pour me rendre heureux, j'ai des preferences, mais j'exprime et repands ce bonheur qui reside profondement en moi.

J'accepte les autres comme ils sont, je ne les juges pas. Je choisis de partager mon bonheur, de donner, a celles et ceux que j'aime.

Mes gestes de bonheur et d'amour sont gratuits, je n'attends rien en retour, tout en ayant des preferences.

Je continue ma route, je suis sur la bonne voie.

Papa m'a transmis tout ceci. Je lui parle beaucoup ces jours-ci, il m'accompagne, me conseille. Je ne suis jamais seul. Je suis bien dans mon bonheur.

A+

mardi 1 novembre 2011

Pensees

Le chemin de l'interieur foisonne. Je donne et n'attends rien en retour.

Je te dis bonjour, je te fais la conversation. Je donne et n'attends rien en retour.

Je me questionne beaucoup, sur l'origine de mes peurs, de ma culpabilite.

Je remercie en quelque sorte cette opportunite. Tu fais ton chemin, je fais le mien.

Nous sommes devenus des amis, la vie en a ainsi decidee.

Ca fait tout drole. C'est meme bizarre. Je pleure beaucoup en solitude. Je me cherche partout en fait.

J'ecris, je definis mes besoins, mes attentes, ce qui me rend heureux, ce que je dois laisser-aller.

Je te laisse-aller. Je nous laisse aller. On s'accorde cette liberte, pour mieux panser nos plaies, pour passer a autre chose.

Comme j'ai dit, mon seul souhait est de te revoir dans 10 ans. Tu es une bonne personne.

Je t'ecoute. Tes mots, tes phrases. Je n'oserais dire que je m'accroche, j'accepte ce que tu offres, je n'attends rien en retour.

Ainsi va la vie. Je n'ai jamais vecu ca, je suis un peu confus par bout, un peu destabilise.

Je realise que j'ai des choix, que je decide pour moi et mes enfants.

Je realise les valeurs sont une chose, les paroles s'envolent, mais les ecrits restent.

Nous ne sommes plus ce que nous etions auparavant, et je t'ecris en tant qu'ami. C'etait ton choix, je l'ai respecte.

Je t'aime encore, mais je n'attends rien en retour. J'accueille ce que la vie ma donne, le don de ta personne que tu as fait.

Je suis maintenant officiellement divorce, et je debute un nouveau chapitre de ma vie, libre de toutes attaches, libre de faire ce qui me semble le mieux a faire, avec respect.

J'ai beaucoup pleure en silence ce soir, je realise tout le chemin qui me reste a parcourir.

Nos defis m'ont enseigne l'humilite, le besoin de renoncer a avoir quelque chose, nous sommes tous libres, libres de decider si nous souhaitons etre heureux, ou perpetuer le cycle du malheur.

Je choisis le bonheur.

Bonne nuit.

Pensees

Ce soir je le regarde, je l'admire, il est en quelque sorte mon doux reflet.

Il m'apaise, me tranquilise. Il me porte bien haut, ailleurs, la ou je me retrouve.

Aujourd'hui ne fut pas une journee facile. Tres difficile en fait. A regarder le feu je me calme un peu. Il me rechauffe, j'en ai grandement besoin.

Je n'ai pas choisi d'etre son ami, mais c'est probablement un passage oblige. Je ne force rien, je tente d'accepter le cours des choses.

Je me laisse-aller. Je pense. J'essaie de voir plus clair, d'identifier mes besoins, je prends soin de moi.

Je ralenti mon hamster. Aujourd'hui il a couru a vive allure. Il m'a epuise.

J'etais confus. La douche en arrivant, l'eau chaude m'a apaise. J'ai parti le feu. Je me suis assis a ses cotes. Je l'ai admire.

J'ai tourne mon regard vers l'interieur. Je dois retrouver mes forces, qui je suis, ce que je veux, ce que je ne veux pas.

La coupure est sec, mais le tourbillon des emotions etait intenable. On se brule a toucher les feu, je prefere le regarder de loin, de pres, l'aclimater.

Aclimater mes demons interieurs. Retourner a la source de mes malheurs.

Aujourd'hui j'ai pose un geste important. J'ai fais le choix de trouver des solutions durables. J'ai pris rendez-vous.

Je vous tiendrez au courant. Au fur et a mesure que je me retrouverai.

Si tu m'aimes... / Et si on se revoyait dans 10 ans, meme jour...

Sois douce et bienveillante.

Comprehensive.

Ouverte d'esprit.

Ne cherche pas a comprendre.

N'insiste pas, car parfois je n'ai pas les mots pour exprimer mon desarroi.

Laisse-moi aller.

Prends-soin de toi, de ton jardin.

Ce matin j'ai un peu froid.

Je donnerais beaucoup pour simplement te prendre dans mes bras,

Effacer nos pleurs, panser nos plaies, nous aider a voir plus clair.

Lorsque je t'ai connu ton jardin etait resplendissant, le mien aussi.

Le temps et les evenements nous ont marques.

Au-dela de ca, notre vecu a toujours ete la, bien present, et il finit toujours par nous rattraper.

On prend soin de soi.

C'est notre choix.

Te prendre dans mes bras seraient bien ephemere, car je sais que nous devons aller et etre ailleurs pour retrouver notre bonheur.

Et que ce que nous avons ete n'est plus.

Nous avons tourne une page, pour debuter un nouveau chapitre.

Je remercie le ciel pour t'avoir rencontre.

Ca m'a permis de grandir, de m'ameliorer.

Je dis souvent que j'aurais aime te rencontrer il y a 15 ans.

Maintenant je crois que j'aimerais te revoir dans 10 ans.

Pour rire. Pour partager un bref instant.

Pour realiser la personne que tu seras alors devenue. Pour t'admirer.

Je t'ai toujours aime, je t'aimerai toujours.

Amities.

lundi 31 octobre 2011

Sur le chemin que j'aime parcourir

Je me sens bien. J'y suis, et rien d'autre n'existe. Je regarde les etoiles, j'observe la nature.

La vie, comme un long fleuve tranquille, coule dans mes veines.

Je m'entends respirer. Je suis heureux. Je n'attends rien. Je suis comble, calme.

Je regarde au loin et je vois mon reflet, dans le ciel briljant d'etoiles, dans le firmament, je me retrouve.

Je refais le chemin que j'affectionne, il me rend heureux, je n'attends plus rien.

Je suis la, present. Je regarde. Je leve la tete, je me penche. Je pose des gestes simples, comme pour mieux me retrouver.

Je marche dans le ciel, pour mieux me retrouver.

Je ne suis jamais seul.

Sur ce chemin que j'affectionne, que j'aime emprunter, j'arrete le tourbillon de mes pensees. Je respire.

Je vis a l'instant. Je realise combien je m'aime. Et que cet amour, je l'ai en moi, il eradie, il est grand, respectueux, sans borne, sans jugement.

Il me prend et m'accepte tel que je suis, sans me juger, sans discriminer.

J'y suis arrete, sur le bord de ma route. Pour realiser, pour retrouver qui j'etais.

Un homme bon, bien, de valeurs.

J'ai realise, j'ai pardonne, je me suis pardonne. Je me suis accepte, avec mes defauts, mes qualites.

Ma volonte d'etre heureux et de repandre le bonheur.

L'amour est si important. Je l'avais perdu un instant. Il etait toujours la, m'attendant.

Merci pour ta presence reconfortante cher amour. Merci d'etre la, en moi, jamais loin, toujours pret a m'ecouter, a m'accompagner.

Maintenant je suis pret a repartir. Plus tranquillement, plus surement, sans certitude, mais avec une certaine conviction.

Celle que je ne sais rien, que j'ai tout a.apprendre. Que l'Homme est bon, mais qu'il trebuche souvent. Il se releve, il croit tout savoir, il se trompe mais ne le sais pas.

Je te laisse aller ma profonde conviction. J'accueille bien ce que la vie m'offre. Je le fais avec amour.

Sur le chemin que j'aime bien emprunter a l'occasion. J'y suis arrete ce soir. Ca m'a fait du bien.

A bientot.

samedi 29 octobre 2011

My son won't see me anymore, I'm still a good dad

It's a done deal, DONE, and scelled, SCELLED !

I am officially divorced.

Can't believe it. Why?

Well, it wasn't easy. More than 2 years, almost 3.

One thing's for sure, I don't need to look far to justify why I should get divorced. Did I do the right thing? No kidding I did, no kidding.

That relationship was driving me straight in the coffin.

Now it's time to enjoy, have fun, let it all out ! Not really. Why?

Gosh, what's going on dude that you can't let it go ?!?

My oldest son doesn't want to see me anymore. My daughter's openly lying to me, with the consent of her mother, and my current relationship, well, that's just it.

Good thing I can hide at work and in my home town to recharge the batteries.

My oldest son may be the collateral damage of too many transitions that I've gone through in the last little while. Do I regret something? Not really. However it's really not easy to not see him, while I recognize that the quality of our relationship sucks. He's 13 you'll say, he's going through his own changes. Yeah, there's probably a lot going through his mind right now, lots of things to handle, too many emotions, he may feel at lost at times.

I'm not trying to be sympathetic, just realistic. I'm not getting any help to connect with him, and his lawyer did not even recommend any therapy for us two together. So we're left with a 13-year old that takes decisions, not to see his father, to see him, maybe once a month, we'll see.

Yeah, I am the one that doesn't understand. What's up with me? Seriously, it is 'normal' for a child to decide what's best for him at 13, when the father's biggest mistake has been to divorce.

I have always taken care of this child, with care, with love.

He's been lying to me as well, been treating me like shit. Yeah, that's it, I'm the bad guy. I'm the one that decided to leave, to separate, and I met someone.

His number one job is to hate me and her, and whatever we do, don't do, think of doing, etc. We're from hell, bad to the bones. The rest of the people in his life are good, caring, loving, protective, like a nice cooked meal, home sweet home.

Yeah, not at my home ! It's really difficult to be treated like dirt by your own child. I'm a good dad, in fact, I'm ano excellent dad, offering love and discipline.

Now he's my equal, he's the main man in his mother's house, in charge. Why would he need me?

Well, my son, I guess I'm kind of writting to you right now. If you believe that not having me in your life is for the better, than so be it. I'm letting go, since the system supports your decision, your household protects you, and people around you believe what they want to believe about me.

It's a lot for you to handle. Imagine your dad now, what he's been going through, constant humiliation and isolation.

Where's the justice? What justice? When you can't prove anything. I'm left paying lawyer fees with a definite sour taste in my month. At least I'm divorced now !

Some kids have been abandoned. Some have been neglected. Some are lost, with no one to love them and care for them.

I have a son that I love, that I've cared for, that I've supported since birth. Gosh, a father pleading to see his son.

We live a a just society. When truck loads of money, and lying games are going on. But when emotions are mixed into this, kids are the real vicitims. What nice values were transmitting them.

I am a man of love and respect, I am a father, a dad who isn't a real dad, not really.

Even with the distance I know I carry a stong and valuable message: good dads are doing nothing wrong, and all they care for is to see their children become better than them, and transform our society to make it into one that more loving, more caring, and more open and not discriminating against anyone.

Good dads are just good dads. That's just it.

Thanks for listening.

vendredi 14 octobre 2011

I still love him, will always do

This morning it's rainy, and I've just dropped off the kids at school. My week with them is over, and my oldest son doesn't want to see his dad anymore, or just I said he doesn't want to come at my place anymore.

God help me.

I'm not the only one suffering I guess.

Other dads are being discriminated against from their kids. It feels so ackward, bizarre to say this, but it's something we rarely even hear anything about.

I have good psys helping me,.

I love my oldest son, but he's not owning up to his responsibilities. He is avoiding them. 13 years old. Right in the middle of morphing into many things.

I recognize that. But avoiding his dad and things he's frustrated about, wanting to do or just be at the receiving end, I don't see this as appropriate behaviour.

I'm trying to instill some sense of ethics and values into him. He's not responsive.

There's no point forcing things if he's not ready. I love him, but he needs to understand that there are certain rules to respect, that he's still just a kid, that he needs parents, and a strong dad.

He's a victim of some sort of collateral damage. My divorce has left scars, and he has been caught between mom and dad, our communication not being efficient at all times.

Like the U2 son 'I still haven't found what I'm looking for'. I feel he and myself are still looking for that balance between each other. That there would be nothing to set us apart, that we would be able to speak freely to each other without any interference.

Perhaps one day it will be possible.

In the meantime, I will take care of myself, cause it's not easy not being able to talk and see him.

I still love him, will always do.

dimanche 25 septembre 2011

My Promise

Life's twists and turns makes for excellent blog posts, right?

I don't really care about posting my thoughts per say, I just need to say things out loud to make myself feel better. It's self serving. If it helps you, than so be it.

Being able to express our basic emotions, like anger, fear, sadness, is so important.

When you're caught in a whirwind, it's often difficult to express yourself, others may not be receptive, you may still be able to find the strengths and courage do to the right thing.

As I'm sitting in the sun this morning, eradiating with the contact of its light, I find my inner peace and I push-back my fears.

I am facing many major transitions on many fronts in my life right now. And I vow to manager these with respect and love, for myself, for the ones that will be impacted by choices that will be made.

I have reached another set of cross-roads, ones where I need to take action so not to perpetuate bad life cycles, things that are not good for me and that could continue to hurt.

I'm now 41 and life goes by so quickly. I appreciate simple things. Like this other day when I met this person. A gift. Generous. Loving. Peaceful.

I realized how much I liked these values but how much my life was not managed along these.

Perhaps there are things I didn't do. Perhaps there are things that other people did/didn't do. And together, perhaps there is a way that was not the right one.

As the sun caresses my body and soul this morning, I take all the energy that he provides me. I transform the sun's energy, channeling my thoughts into a powerful force within to withstand my strongest fears.

My next task is one of having / seeing my life running like a river, smooth, caressing, within a state of permanent inner peace.

Water is life. I've always enjoyed the water. Now, the time has come to have a meditating life, one where I become one and in total sink with my values and beliefs. Where I behave along my values and principles.

I am here for a reason. And I wish to use my life experiences to mold how I see my future unfold. Starting today, starting just now.

It's my promise.

dimanche 11 septembre 2011

9-11

September 11, 2001.

To those who died at the WTC towers.

To the United 93 passengers.

To NYPD, NY Police Port Authorities, NY Fire-Fighters.

Their families.

With love and peace.

God bless.

mercredi 10 août 2011

On holidays

Yes. It is that time again.

Listening to rain drops, birds singing, the sounds of nature.

I am out of the office, out of town, out of the circulation.

No responsibilities, no meetings, no deadlines, no pressures.

Slowing down, realizing just how fast life is, how crazy it all is.

Running all the time isn't life, how can one truly cherish it?

Now, I'm just simply in my car, the kids are with me. We want to stop, we stop. We want to do something, we do.

I do not plan much ahead, we're on holidays.

No agendas, nothing. That's our menu.

jeudi 14 juillet 2011

We're all Leaders Without a Title

What if people actually read what I'm writing? What if it served a higher purpose?

If you're reading these lines, you may find some commonalities in our respective journeys to reach peace within.

I've been tormented many years, now I'm doing my best to live to the rythmn of the 'bigger man in me'.

A man who is free, liberated, enjoying life to the fullest, not living in fear, or from a fear perspective.

I've helped a colleague the other day. He was living in fear, a proud dad, a proud husband.

I told him 'it's ok not to be perfect, nobody is'. Live with passion, not in guilt, express your true self, be exuberant and have fun.

Begin all your days with your routine. Wake up at 5 a.m., meditate, smile. I guarantee your days will be filled with joy and happiness.

Just back from the gym, early in the morning, good sweat. Full of energy.

These days I'm reading Robin Sharma, the Leader Without a Title.

I once was an executive, now I'm much more. No one needs a 'title' to bring its best in every moment.

The ego may need a 'title', the passionate person in you needs no permission to shine.

Take care of yourself and others.

Be a true Leader Without a Title.

Thanks Robin.

jeudi 16 juin 2011

Anything is possible

The skies are turning to true blue.

Almost 3 years in the making, and now time to embrace life fully is coming.

I've met great people, and they've been there for me when the though got going.

Most of all, I've discovered and unleashed my true self.

It's all about love., and believing that anything is possible.

Yes it is, more than ever.

jeudi 9 juin 2011

Here and now: living my own promise

I am no longer a prisoner that you wished me to be. I look at the horizon and see the light, opportunities that lie before me.

My life is one of my own choosing, of my own energy channeled through.

I am the catalyst, deciding not to be a victim, not to fall to battles that others wish to fight.

I'm no longer fighting, I'm moving within, along the current of my life, my steps, one by one, next to my loved ones.

Leading by example, standing up for what I believe are higher moral standards.

Where I go, the energy swiftly changes to the positive. I am.

This day will stay forever in my mind as the meeting place, a path that I've seen, that I've choosen, that I've built.

One day I had more questions that I could ever manage.

Today I do ask the questions, I find my answers by being opened to change.

By accepting. By letting go. By living my own promise. By being here and now.

Today, forever.

vendredi 3 juin 2011

Divorce on the Horizon...

Much reflection, time for action.

Almost 2 years in the making, but looks like I will finally be able to turn the page.

Life is such a long journey, I know I have been given a second chance, but most of all it's me making things happen.

I am a student of leadership, my leadership journey, the one of a hard-working professional, a dad, a lover, never stops. It's an enduring quest for excellence, of taking ownership, of not shying away from problems or things that I don't like.

Who isn't a procrastinator. I'm likely a 5-star NBA player on that front.

But there are times when we need to push the pedal to the metal, and other times when we need to slow down, be patient.

I am not patient. Now days, I recognize this, and see that I need to slow down or hop on another means of transportation. To listen, to reflect on what happens around me, and to take action in new ways.

My divorce, soon to be I hope, as taught me many things, but most importantly that I can't force something if someone doesn't want it.

Manage a change of this magnitude takes a lot of courage, and an ability to get help and advice when needed, to be open to what others have to say.

My horizon is filled with sun, I now look forward to collecting the fruits, and sharing them with the people that I love.

From your leadership student

jeudi 12 mai 2011

Doesn't mean nothing is happening

I haven't written in a while, doesn't mean nothing is happening, quite the contrary.

Feel like a juggler these days, juggling many things, trying to sort things out on many fronts.

My psy tells me there's so much one can handle at the same time. So I've learned to let go or change speeds while riding, much like in a car.

Letting go feels go, liberating.

The sun is shining more often.

I've gone through 'Fast and Furious' episodes, to find out that I may have been my worst enemy all these years.

Hard for the ego? Not anymore. I take pride in being humble.

I feel engaged and committed. Life a such a long journey. I'm taking it day by day.

Just sitting back and enjoying the ride !

mardi 29 mars 2011

From being trapped inside to making peace within, slowly but surely

It's one thing to say it, yet another to live it. I'm no longer with her, however there are some days when my body and soul are simply not aligned.

Do I feel guilty? There's this pressure that sits on my head, my shoulders, my chest. I just feel I could have a heart-attack.

I've gone to see my acupuncturist, my doctor, my psy, and so on, I know now part of the problem is action is needed, but I feel somewhat trapped inside.

Week after week there's some form of harassment going on. I tell others it doesn't hurt me, maybe it does. I'm trying to protect myself, who wouldn't.

Some stuff are still left hanging, and I'm being judged and criticized for decisions I'm taking now as a dad for the well-being of my kids.

We don't have the same values, not sure we ever did since having kids, but now it's more obvious that ever.

I'm not living in the past, but perhaps the past, because of present day actions aimed at making me feel guilty, still has a hold on me.

My psy tells me to live these emotions to the fullest, to welcome them, and their impact, to do this in a 'safe place'.

I'm anxious you see, and doing this would help me confront my fears. I can make it, I'm not going to die.

I've been afraid of losing my kids, for all the junk that I've heard and received in the last bit. I know now my kids like their dad and I can focus on being there for them, and offering them discipline and encouragement when they need it.

Now, it's time for me to give myself the same gift, to be happy with myself, to allow myself to be afraid, live those emotions, and make peace within.

I don't control the shit that others put onto me. So I need to focus on my life, the things that matter to me, while not trying to pretend that shitty things don't have an impact on me, while still not giving any of my vital energy to these things.

I'll say this though. Guys around me haven't been there for me when I needed them the most. Perhaps men are not at their best with emotions, and they bond best through sports and stuff. I don't think so, but my then guy friends were married, and I no longer am.

And perhaps for them to stay close to me would not have been seen as a positive thing by their spouse, who were not close with my ex, but there's this women 'solidarity' thing I guess.

Are men weak when their friends departing from a 'bad' relationship, that they know is bad, need them but they don't make themselves available to not offend their spouse? I'm just asking.

I've since made new guy friends, men that went or are going through similar challenges.

Not easy, but without hope what do we have. I have hope, love, and friendship, I'm lucky. And I'm living for inner peace, day-in, day-out.

dimanche 27 mars 2011

Men are good dads

Here's a special post, one that speaks about being a good man.

I've never felt so good as a man, as a dad. I know now I'm capable. Able to be not an image, what women want, the fairy tale prince. No, just a guy who knows what he wants out of life.

I've changed everything around me in the last 2 years. From my car, my house, my clothes, my job, even my underwear. I have changed the things outside to mirror my changes within. No longer feeling trapped, no longer feeling guilty for thinking. I wasn't happy, period. Life's so short. I had to do something. I did.

Some said I was self-centered. That my wantings dominated, that my children were left suffering.

What is more suffering I ask? To live in a glass prison? To be, day-in, day-out, not appreciated, criticized, and so on.

I never felt I did anything right, but I never fully asserted myself. I take my share of responsibility, I'm not playing the victim.

I chose a different path, one filled with love. Why should a guy stay married if he is suffering? If the household, the family, isn't what he thought it used to be. And that no matter what he does, it ain't never enough. I tried and I tried.

I believe, based on my life, that when a man throws the towel, he has tried everything humanly possible to save his marriage. I did, and I've never looked back.

I wear different clothes, but my kids know who their dad is, and what he stands for. I'm proud of that, in fact, very.

It's my legacy. Each word, each phrase, I write for them.

One day they'll know. And they will be able to trace back the path of love that their dad built for them.

Men are good dads. I'm one of them, not a rare bread, just humbled by the experience, and happy for what life has given me so far.

samedi 26 mars 2011

They're called Peace, Love and Harmony

She is peace and they're love and harmony.

My daugther's smile illuminates a room onto itself.

My oldest son is all about love, goes for his dad, plays with him, keeps him proud and happy.

My youngest is harmony, the 'artist'. A natural calm river, poised, breath-taking by its grandeur.

That's just the way it is. I've inherited rich pots of gold, pure gold, three kids that keep me going at the time, each so precious, so unique, so good in what they do.

They are my passion, my reason for being. I will always be there for them, no matter what.

With peace, love, and harmony.

vendredi 25 mars 2011

Milk, Biscuit (and Coffee), seizing a precious moment with my son

He's shewing on his biscuit. Looking around, his big eyes embracing the world.

He's always been quite a kid, curious, patient, observing.

I just call him 'the artist'.

The other day we did go on a small shopping frenzy. The task: equip the artist's studio. We did just that. Bought a few things, nothing really fancy.

My son 'became' an artist. Not just by accident. That's just who he is. He likes to draw, with his tong sitting out. I just like looking at him, and encouraging him in his endeavours. He's special.

Him and I just hanging around. Two boys together, enjoying milk, biscuit, and me, just coffee. He's my biscuit. A precious gift that life has given me.

Smiling back at you my dear son, now, and forever.

With love,

Your dad.

mercredi 23 mars 2011

19-2, réveillez-vous les boyz

J'aime bien 19-2. Comme plusieurs d'entre-nous.

Le sex j'en raffole, suis un vrai gars, pas besoin de me cacher pour l'avouer.

Bien de belles scènes du genre dans l'épisode de ce soir.

Croyez-vous que les policiers et cières vivent des vies équilibrées ? Je n'en sais rien, mais ça doit pas être facile, et "sauter" sa partenaire peut sembler très attrayant, pas tant que ça si on l'aime, tout le monde a droit d'être heureux.

Berroff et Chartier sont tourmentés. L'un cache à son ex (qui ne l'est pas encore on se demande) qu'il a une nouvelle blonde, parlant du chien dans son auto, avec la nouvelle blonde qui fait chier, l'ex qui n'en est pas une apparaît soudainement comme étant pas si pire que ça.

On devine que si Berroff n'avait pas eu d'enfant avec elle, et qu'elle ne travaillait pas avec lui, qu'il serait passé à autre chose. Ben oui, le pauvre est "pris". Il veut rester au poste 19 même si le boss pense le contraire et que les "russes" mafieux sont à ses trousses.

Il se cache face à lui-même, on ne s'est pas trop en définitive ce qu'il veut vraiment, ce que sont ses besoins, il fait des compromis pour tout le monde. Écoute-toi bon sang !

Chartier la charrue n'est pas mieux. Il vit dans un appartement sans vie, accueille et protège son collègue soul comme il faisait avec son père quand il était jeune. Ose se facher par principe (contre Michel Courtemanche la semaine dernière), pour ensuite ravaler ses paroles. Faible. Comme Berroff, il veut juste qu'on l'aime, et se rabat sur une fille qui avoue ouvertement aimer les unions libres. Dans la manipulation des gens, on repassera. Chartier est mort il y a longtemps. Berrof et Chartier vont-ils pouvoir un jour se réveiller ?

J'ose croire qu'ils oseront se libérer de leurs propres démons. On se reconnaît en eux j'imagine, personne n'est parfait.

Moi, je leur suggère simplement d'écouter la toune de Chris Cornell, "wake up", sur son dernier album "Scream".

Réveillez-vous les boyz...

Free of being just who I am

Someone knocks at the door. Timing's not really good. I had something else planned in mind.

I like sushi you see. I would eat it everyday if I could. Maybe that would be too much. Who knows. Only thing I know is I don't ask.

Do I have a drinking problem? All I know is some days the bottle was "knocking" at my door. Was my friend. Not anymore.

I've always liked the buzz. Today, I know I don't need to buzz to feel fulfilled. I'm in my moment. Just there, present. Taking pleasure in listening to the bird that's singing, looking at the kid that's running, spending time with myself.

That's the most powerful thing I've realized. I can be happy just with who I am.

Stupid hey. Sounds so simple. Not really.

I used to care a lot about what others thought of me. I looked outside to feel "whole" within.

Today, I am just who I am. Free.

Free to think, to sit down and enjoy the moment, to relax, to laugh, to cry.

Men do all these things, well, I guess I still do if you're still not convinced.

It's just who I am. I'm proud of that. Of being sensitive, connected with my feelings.

When my kids are not around part of me isn't there. That I know, I feel. I also know that the dad in me is so proud of what I've done and accomplished so far.

I'm present in the lives of my kids, cause I've never been so grounded, and free to be just who I am, being able to give the best of me.

That's because I've connected with the bigger man in me. The one that's free.

mardi 22 mars 2011

Chosing a new path, one filled with love

You know it when you truly love someone. You don't feel the same, things appear to be more easy, and things that used to bother you don't seem to anymore.

Close to 4 years ago I explicitly was looking for peace. I looked outside of me, and over the next year and a half I found emptyness, to finally realize that I had all the answers inside of me, that I had everything in me to be happy.

I always had a strong value base, but never fully asserted my beliefs, what mattered most to me. People around me never really respected me, but didn't say so. They used me as much as they could, and I lived in a glass prison which I didn't know existed.

Funny. Not really. To one day wake up and realize that you have been living a nightmare all these years. This was my awakening, and I would soon enter a new chapter in my life, one which would resonate with respect, integrity, friendship, love and passion.

Some people make conscious decisions not to embrace their own life. They know it, however chose a different path, one to live "split" lives, where they are not true, hiding all the time, in "bottles", "drugs", other forms of addictions, etc.

My body sent me tons of signals, and more often than not I wasn't really paying attention, saying to the "body", "hey, I'm the one in control !".

Not. Soon, I was laying on the floor flat, in shock, and then my path to recovery, to true awakening, began. That's what it took.

I started living, but most of all, I began to "love" myself, chosing a new path.

I now appreciate what it truly takes to love someone. I love my girlfriend, my kids, my new family and friends, but most of all I take time to recharge my batteries, to cherish the journey, the learnings, the path to my own daily happiness.

Keeping things simple, appreciating the small things to unleash the bigger man in me.

lundi 21 mars 2011

"I adore you" my darling

I'm in your alley tonite. I have broken my chains. I have no choice.

I live for you, I have forgotten everything else.

I am able to be the bigger man in me.

Love is not a lost bird, it is flying along your side, in your heart and mine.

As you and I go back in time and place, I follow your thoughts, breathe your words, go back to the places that we made our own, our first home.

This is our treasure, our memories.

A street, a restaurant, food we love, soothing music, peace around us, walking, stopping, holding your hand, words that resonate, "I adore you", my darling.

I remember, I know you do too.

mercredi 16 mars 2011

"The bigger man in me", thanks Chris Cornell...

One day I literally woke up. Funny, but I stumbled on Chris Cornell’s songs at the time. This was by no means an accident.

I did have a wasted life, needed to get up, do something more to quote Chris... my house was one of cards, not really strong. Needed to do whatever was needed to get more out of my life. I wasn't a mole, was ready to roll with my new world.

My speakers were on. OMG, did I ever listen to Chris' songs, quite an inspiration. And then I found my road, the one which I was going to travel, never to look back.

My soul was saved. I met someone. Starting living, truly. Doing stuff I always wanted to, but never did.

That day, I "changed" forever, and I've never looked back since then.

Remember "Ally McBeal"... she often went to her psy and to her despair, the only counsel she often got was to listen to "her" song... to help her find her way, easier said than done.

Thanks Chris for being around at a time when your songs really meant something to me. They still do, and as I'm listening to them again and again, I just smile, yeah, I sit back and cherish the road ahead, one where "I'll be the bigger man in me".

lundi 14 mars 2011

Dad's bat-cave... regrouping before the circus hurrah starts once again...

Tonite's movie night however dad's batteries are completely shut down, it has been a long day, and I don't really feel like being a "super-heroe" this evening.

No need to feel guilty, much harder to say than to do sometimes.

I've given I'll my best to the kids since I've arrived, but after preparing super, playing jokes around the table and managing a few "headaches", I simply feel like retreating in my "cave".

Kids come see me, are asking if I'm ok, I am darlings and cowboys, your dad just needs a break.

Do we have any downtimes when we (as dads) don't feel that we need to perform? Our employers ask, our spouses ask, our kids, it's so easy to say "yes" all the time, but really, are we doing service to our own needs?

Frankly, I don't think it's a guy thing. It's a human-parent normal behaviour to say "wait a minute kids, just need my own bubble right now".

So I'm in the bat-cave so too speak, recharging my batteries, and appreciate the fact that my girlfriend and the kids are having fun.

Don't wait for me just yet, I'll come running before you know, all the circus in me to make you laugh.

But now, I'm just thinking in this zen moment I'm in, and I don't feel guilty, I always give my best to the people I love, all the time, there's nothing wrong with taking a break, a few minutes to regroup and give all the cuddles in the world when I'm done.

My version of the bat-cave is not so much a place where I hide all my toys and guy stuff, although there are some. It's really my own place, nothing fancy, just a place, a hideout, where I can regroup at my own speed.

Yeah, that's my bat-cave...

dimanche 13 mars 2011

An a-ha moment ! the joy of being a daddy and feeling so special...

Yep, I did just have one this morning when I stumbled onto a few new twitter feeds.

@goodmenproject, @thefatherlife, @danmulhern to name but these...

Have you ever felt true excitement as a dad? I do almost everyday, except when I'm doing discipline, who does?

However, there were times when I really felt all alone in the past two years with my kids. When I didn't feel I was capable of taking care of them, let alone taking care of me.

Then I decided to go the twitter and blog routes recently cause I had something to say. My own experience, I thought, I could share with others, to connect and exchange, to break a cycle of isolation which I've found myself in, where I felt alone, no one to talk to and share some of the pain or find some answers.

Then a-ha ! Stumbled onto really great twitter feeds talking about #dads and #fathers.

I'm so glad I decided to go social media crazy, I know now I will never be alone.

The beginning of an interesting journey, no doubt !

Friendships and great connections in the making !

That's just the way it is, when love isn't there anymore

Fact is: men are victims of psychological violence. This story is not about numbers, it's about my own experience.

How many men do speak out? I never did. I lived with my own pain. Suffering I knew nothing about. Perhaps I did what many men are very good at: focus on reasoning, hide my emotions. I strived and excelled at work, rising within the company, until one day where things blew up. My body basically shut down on me.

Devastating. I didn't knew then but know now how much change this resulted in. I did everything I could to gain back my "supernatural" powers, since men are supposed to be perfect, or at least I felt I had to excel at the job and at home. But I wasn't anymore, less and less at the job, and felt empty at home.

This became my new journey, one that I would never forget, never looking back.

I was living in a glass prison, with no support from my ex and feeling guilty of saying anything beyond my house to anybody. Only able to talk to my psy, where I found out things about myself and my life I wasn't totally prepared to receive.

Over the course of the next couple of years I proceeded to turn my life upside down, while keeping my essence intact: my value and belief system.

Isolation grew around me, and the hatred never stopped, and still isn't as of today.

There's one promise I made really early that I've always kept: never to speak against my ex, always protect the bond between her and my kids.

Kids and I love each other like crazy, we are close and do many things together. Most of all we appreciate being around each other and enjoy simple things. I cherish everything they do as precious life moments, engraved in our hearts.

Some day, they'll know what went on. I won't even have to say a thing, I never have, likely never will. That's just the way it is.

mercredi 16 février 2011

La belle et folle aventure d'une famille recomposée

Papa renaissance c'est aussi la fabuleuse histoire du fait de pouvoir refaire sa vie par le biais d'une famille recomposée, tout ceci grâce à mon couple, et surtout, ma blonde. C'est une belle et folle aventure. Belle, car chaque jour apporte son lot de découvertes. Folle, car parfois on a l'impression de perdre ses repères.

Vivre en famille n'est pas toujours "de tout repos". Les enfants testent sans cesse nos "limites", et mettent parfois à rude épreuve notre système d'encadrement et nos valeurs. Avec la vie effrénée que l'on mène de nos jours, on a souvent l'impression d'être à bout de souffle... en vérité on l'est souvent tout simplement.
Imaginez maintenant la vie en famille recomposée... je sais bien qu'on n'est pas seuls dans cette situation. Vous, qu'en pensez-vous ? Comment y arrivez-vous ?

À mon humble avis, il faut une bonne grosse dose de bon sens, beaucoup d'amour, de l'écoute, et de l'espace pour tous et chacun. Des règles de vie commune sont essentielles, tout en reconnaissant les besoins et les différences propres à chaque enfant, sans oublier son couple et le rôle clé que les parents doivent jouer.

On a quelque fois des conseils de famille, et on en profite alors pour discuter de sujets qui nous tiennent à coeur, partager nos attentes envers les enfants, prendre le temps de les écouter, et solidifer nos bases communes. On travaille en équipe, c'est pas toujours facile, mais on y réussit plus souvent qu'autrement. On garde le cap.

C'est à mon avis notre plus beau succès jusqu'à présent : d'encourager les enfants et nous-mêmes à travailler en équipe et de régler nos différents dans un climat d'écoute et de respect. Ça veut pas dire ne pas sévir lorsque c'est nécessaire. Être parent c'est être "coach" et "ferme". Pas toujours facile, et surtout pas toujours plaisant !

Je vous dirais très candidement qu'on doit parfois se donner du temps pour décompresser avant de se parler, et je fais confiance à ma blonde à ce titre. Son aide m'est précieuse car je ne me vois pas toujours "aller".

J'apprécie sa rétroaction et son point de vue, je sais qu'elle veut m'aider, qu'elle m'aime, et qu'elle aime nos enfants.

C'est notre belle et folle aventure.

vendredi 11 février 2011

18

Pour plusieurs personnes il s'agit d'un chiffre bien banal. Pour les Égyptiens, il représente le nombre de jours entre leurs premières manifestations populaires et le départ confirmé de leur Président déchu Moubarak.

Ce chiffre sonne le réveil de toute une nation, devant laquelle le monde aujourd'hui est en état d'émerveillement. Il confirme le triomphe d'un Peuple, des manifestations populaires, et du coeur au-delà des armes et de la violence.

Maintenant que l'Égypte tourne une nouvelle page de son histoire, le monde continuera de mesurer avec intérêt les répercussions de cette révolution "bleue" (je la qualifie ainsi par l'espoir d'un monde meilleur qu'elle porte) sur les pays arabes avoisinants : ceux-ci pourront-ils maintenir éternellement leurs populations dans le silence ? Permettons-nous d'en douter. Francis Fukoyama avait annoncé "La Fin du Monde", mais surtout le début d'une nouvelle ère démocratique après la chute du Mur de Berlin et de la "bipolarité" d'alors.

Cette "naissance" égyptienne semble présager le début de cette nouvelle ère, empreinte jusqu'à présent de liberté et de dignité.

L'Égypte, c'est un peu nous au quoditien : à la quête d'un monde meilleur où toutes et tous peuvent vivre égaux, en toute liberté et avec dignité. L'Égypte a tout pour être heureuse, longue vie à l'Égypte !

mercredi 9 février 2011

Ces hommes qui vivent dans l'ombre... victimes de violence conjugale

Il y a très peu d'hommes qui osent s'exprimer. Vous voyez, pour un homme, faire l'objet de violence physique ou psychologique est une chose, en parler ouvertement en est une autre. Ça ne fait pas très "masculin". De quoi les hommes ont-ils peurs ? D'être jugés ? Ridiculisés ? La "violence" serait-elle d'abord et avant tout d'ordre "masculine" ?

Au-delà des stéréotypes, certaines statistiques renvoient un tout autre portrait. Dans le 13e rapport annuel sur "La violence familiale au Canada: un profil statistique" (consulter l'article paru dans La Presse, le 9 février 2011, http://bit.ly/e44XA3), autant les hommes que les femmes se disent victimes de violence conjugale.

La violence des femmes exercée envers leur conjoint demeure toutefois un phénomène généralement "laissé dans l'ombre". Très peu de chercheurs se penchent sur ce sujet au Québec, et les ressources pour venir en aide aux victimes de violence conjugale ont jusqu'à présent été davantage dirigées vers les femmes (victimes de violence) et les hommes (ayant un comportement violent).

L'Université Laval tiendra un Colloque international sur les hommes et les masculinités les 9, 10 et 11 mars 2011 (http://bit.ly/ikps87). C'est un pas dans la bonne direction.

Notre société a évidemment beaucoup évolué depuis 40 ans. À la lumière d'une réalité trop souvent oubliée, soit celle des hommes victimes de violence conjugale, il apparaît qu'un nouvel équilibre dans les relations entre les femmes et les hommes devrait voir le jour afin que ce phénomène puisse être mieux intégré dans nos discussions, nos recherches et sur la place publique.

Je suis en faveur d'une égalité entre les sexes, d'une parité parentale, et d'une démocratie familiale. Si les femmes ont réalisé d'énormes gains depuis quelques décennies, certains hommes mériteraient que l'on se penche un peu plus sur leurs cas.

lundi 31 janvier 2011

« Papa Renaissance », le début d’un temps nouveau, la promesse d'un monde meilleur

Je prends vie à chaque fois qu'ils sont avec moi. Mes enfants, je les aime tout simplement. C'est magique, c'est indéniable. Hier soir et ce matin, la maison bourdonne d'amour et de joie. Tout le monde s'amuse. La musique "disco" résonne, les enfants dansent et se déguisent. Je mets une perruque. La "star" en moi prend forme. On se trouve tous très beaux. On prend des photos. Je capture ces moments, qui resteront gravés dans nos coeurs et dans nos âmes. On en reparlera encore et encore, mais surtout, on le refera à coup sûr. Notre maison est pleine de joie et d'amour car elle est à notre image. La joie et l'amour ne sont pas des mots qui "passent", ils demeurent.

Il y a près de deux ans tout n'était pas toujours ainsi. À vrai dire, la joie était très éphémère, l'amour, plutôt secondaire. J'ai toujours aimé mes enfants, mais je vivais comme dans une prison pour diverses raisons. Je n'étais pas heureux et je pleurais souvent. J'avais peur.

Je voyais les jours passer et réalisais peu à peu que les valeurs que je désirais transmettre à mes enfants ne reflétaient pas la réalité qui était le lot de mon quotidien. Nous faisons tous des choix, et sans le savoir j'avais fait le choix de "laisser les choses aller" même si tout ceci n'étais pas ce que je désirais.

C'est parfois difficile de "dire les choses", de vraiment s'exprimer. Difficile à expliquer. C'est parfois comme ça. Mon désir d'affirmation a pris forme petit à petit.

Comme la vie qui a jadis véritablement coulée dans mes veines, j'ai regardé derrière moi, constaté tout ce temps qui a filé, et surtout fait le bilan. J'ai autrefois pleinement pris part à cette vie qui n'était plus tout à fait la mienne. Je voyais ces images d'une autre vie, que je croyais être et appartenir à une autre personne.

Le début d'un temps nouveau avait commencé. Je croyais l'avoir débuté pour remettre ma présente vie sur de nouveaux rails, il n'en était rien. Je vivais "deux vies" : celle que j'aurais aimée avoir, et celle que je regardais maintenant de l'extérieur. J'étais définitivement "ailleurs". Une partie de moi était mort.

Je me suis senti maintes fois coupable de penser ainsi. Le bonheur n'a pas de sens en lui-même. Vouloir "être heureux" ne tiens pas seul, n'est pas palpable, mais s'obtient plutôt au jour le jour; dans les "petites choses", dans les "petites attentions", dans ces "petits gestes" empreints d'amour. Clairement, je n'étais plus "heureux". Le quotidien me pesait.

Vous voyez, je suis contre toute forme de violence, qu'elle soit physique ou morale. En même temps, je choisis de combattre celle-ci différemment, en laissant la sagesse des gens guider leurs pas et leurs opinions. J'ai toujours crû, et continue de croire, que l'on doit donner le meilleur à nos enfants. Ce "meilleur", pour moi, représente non seulement un idéal, mais un objectif de tous les jours : ne jamais faire ou dire pour engendrer une quelconque souffrance, qu'elle soit similaire ou non à celle que j'ai trop souvent vécue dans le silence. À la place : donner l'exemple, et brandir bien haut celui d'un monde meilleur.

Maintenant que j'ai la garde partagée de mes enfants, que j'ai dû me battre pour l'obtenir, je choisis de répandre la joie et l'amour autour de moi. Je pardonne.

J'essaie de vivre en état perpétuel d'émerveillement. Il y a de ces jours où le doute se pointe, où je ne crois pas être à la hauteur, pas tout à fait capable d'assumer ma paternité. Je me sens bien seul, dans mes pensées, mais surtout avec mes peurs.

Et puis eux me collent, m'entourent, me transmettent tout leur amour. Mes enfants sont prodigieux. Ils ne sont pas différents des autres. Être enfant, c'est donner cet amour inconditionnel. C'est de vivre "au moment présent", de ne pas trop se faire de soucis.

Je me sens littéralement renaître ces jours-ci, comme mes enfants. Ils aident et tracent pour moi la voie à suivre, je n'ai qu'à suivre leurs pas : celui d'un papa qui est capable parce qu'il aime ses enfants, et par le message d'amour que ses enfants fredonnent.

"Papa Renaissance" c'est définitivement ce que je vis présentement. Car je crois que l'amour peut guérir et élever les gens. J'espère bien candidement rejoindre quelques-uns d'entre vous, et créer un lieu unique de réflexion et de partage pour nous permettre d'envisager le fait d'être papa aujourd'hui sous un nouveau jour.

Les hommes sont capables de prendre soins de leurs enfants. J'en suis la preuve vivante. Ne cessez jamais d'y croire. Vos enfants vous en remercierons, car ils auront reçus en retour des cadeaux de la vie bien précieux : ceux de pères affectueux, aimants, fiers de l'être et de le partager. Pour toutes ces femmes aussi, qui aiment les hommes et qui les respectent. Sans vous, nous ne serions pas vraiment pleinement "nous-mêmes". Ensemble, on peut bâtir un monde meilleur. C'est le début d'un temps nouveau.

À bientôt.