vendredi 11 février 2011

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Pour plusieurs personnes il s'agit d'un chiffre bien banal. Pour les Égyptiens, il représente le nombre de jours entre leurs premières manifestations populaires et le départ confirmé de leur Président déchu Moubarak.

Ce chiffre sonne le réveil de toute une nation, devant laquelle le monde aujourd'hui est en état d'émerveillement. Il confirme le triomphe d'un Peuple, des manifestations populaires, et du coeur au-delà des armes et de la violence.

Maintenant que l'Égypte tourne une nouvelle page de son histoire, le monde continuera de mesurer avec intérêt les répercussions de cette révolution "bleue" (je la qualifie ainsi par l'espoir d'un monde meilleur qu'elle porte) sur les pays arabes avoisinants : ceux-ci pourront-ils maintenir éternellement leurs populations dans le silence ? Permettons-nous d'en douter. Francis Fukoyama avait annoncé "La Fin du Monde", mais surtout le début d'une nouvelle ère démocratique après la chute du Mur de Berlin et de la "bipolarité" d'alors.

Cette "naissance" égyptienne semble présager le début de cette nouvelle ère, empreinte jusqu'à présent de liberté et de dignité.

L'Égypte, c'est un peu nous au quoditien : à la quête d'un monde meilleur où toutes et tous peuvent vivre égaux, en toute liberté et avec dignité. L'Égypte a tout pour être heureuse, longue vie à l'Égypte !

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