mercredi 22 février 2012

Le soleil de notre matinee

Les mots ne s'envolent pas. Ils resonnent.

Nous demeurons dans la meme ville, et pourtant...

C'est comme si nous vivions tres loins l'un de l'autre.

J'essaie de le rejoindre par le cyber-espace.

Peut-etre liras-tu mon message, tu ne reponds plus a aucun de mes appels. L'amour d'un pere envers son fils n'a d'egal que la douleur que j'eprouve en ton absence.

Mon coeur est meurtri, blesse. Je suis comme le chien dont la patte est cassee, qui se releve comme il peut, qui fait son possible.

On eleve ses enfants pour les perdre, mais les blessures demeurent tres vives en nous. Chaque jour sans toi est un jour perdu. J'ose croire qu'un jour nos chemins se croiseront de nouveau, where the streets have no name.

J'ai pense sombrer dans l'abime, me detruire, sans pitie, envers moi, portant, brandissant bien haut la croix de mes peches. Ma culpabilite bien vive.

Chaque semaine on me le rappelle. Une lettre d'un avocat, un courriel remplie de haine et de mepris. Certains jours, j'ai cru etre ce qu'on projetait de moi.

J'en suis venu a croire que ce qui ne me tue pas me rends plus fort. J'ai puise en moi des sources insoupconnees d'energie.

J'ai crie bien haut et bien fort qui je suis, fier de vivre, de l'annoncer, d'etre un homme et un pere.

J'ai une opinion. Je n'abuse pas des mots, ni des paroles, car je connais leur importance et leur profonde signification.

Je porte en moi l'espoir d'un monde meilleur. Un monde ou mes enfants et moi pourront nous parler librement, sans entraves.

Ou ils connaitront et respecteront le meilleur qui sommeile en eux.

Un peu comme leur pere le fait jour apres jour. La vie est un long combat. Le soleil de la matinee ne fait que se lever.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire