mercredi 27 juin 2012

La derive ? Non, il ne faut pas, j'ai tant a perdre...

C'est la grande derive.

Je n'ecris plus depuis quelques mois, je n'y vais plus. Je fais comme si ca n'existait pas.

Je ne peux plus supporter d'etre seul. Et je sens l'etau qui se referme sur moi.

Mon hamster cours sans arret. Je tombe continuellement, comme si tout ce que j'ai accompli n'etait que poussiere.

Je me detruis a petit feu. Suis-je en proi a une depression ? Je ne sais plus ou donner de la tete. J'ai perdu mon focus.

Je pourtant prouve que j'avais en moi l'oeil du tigre, samedi dernier. J'etais fier de moi, j'etais entoure, je me suis donner beaucoup d'amour, mais ca n'a pas dure.

Je sens le regard des autres sur moi, j'ai l'impression d'etre constamment en train d'etre evalue.

Je suis tanne, epuise, ecoeure a avoir a me prouver constamment. Je ne suis pas en mesure de savourer aucun de mes succes, rien de ce que je fais n'est suffisant, ou est apprecie.

Il fut un temps ou tout etait different. Peut-etre ais-je contribue a changer le regard des autres a mon egard.

J'ai agis en rebelle, question de m'affranchir d'un passe trop douleureux.

Maintenant je dois reprendre ma place. On m'offre une derniere occasion ? Je dois saisir ma chance, et ne pas trop regarder en arriere, ne pas trop me soucier des problemes et des defis qui m'attendent au tournant de la rue.

Pourquoi ais-je si peur ? J'ai zero confiance en moi, et pourtant je suis tant capable.

Meme le sommeil n'est plus tellement reparateur, je medite. Je n'ai plus le choix.

Ma delivrance ? Je dois foncer tete premiere et faire une chose a la fois.

Une chose a la fois, sinon c'est la derive...

Meme les personnes saines d'esprit peuvent sombrer. Qui n'a pas eu a reculer pour mieux avancer ? Je dois ralentir pour mieux avancer. Et etre discipline.

Ce soir je vais finir en meditant. Je vais me donner de l'amour.

lundi 18 juin 2012

Etre

Je marche. L'experience n'est pas banale, elle m'aide a reflechir.

Je suis un peu epuise aujourd'hui, trop fete dans les derniers jours !

J'ai aussi le sentiment que je pense trop, que j'essaie trop de donner du sens a ce que je fais, dis, l'impact que j'ai a l'entour de moi, etc.

'Etre' suffirait-il ?

Je ne me preoccupe pas trop des autos, des environs, je m'arrete, je prends des photos.

Je reprends ma marche, tout simplement. Sans trop penser.

Parce que je sens que je dois juste 'etre' ces jours-ci.

C'est ma vie.

dimanche 10 juin 2012

La lumiere au bout du tunnel

Je ne te juge pas.

Parfois, vaut mieux simplement laisser aller.

Quand on a le sentiment qu'il n'y a plus rien a faire.

Qu'il y a des obstacles invisibles mais que ne sait pas qu'ils sont la, alors comment faire pour les resoudre ?

Le leadership semble-t-il etre un cheminement interieur, une conscience accrue de soi et de ses limites.

J'ai decouvert que je suis parfois trop dans ma tete, je ne communique pas comment je me sens, je bloque l'emotion, je me cache.

Quand je reagis le temps a passee, j'ai peut-etre manque une occasion.

J'ai realise l'importance d'etre present, dans le moment, et ceci necessite de l'effort, de l'energie que je n'ai pas toujours.

J'apprends a mieux m'exprimer, a utiliser les bons mots, a garder les choses simples, j'essaie, je trebuche plus souvent qu'a mon tour. Je me releve, je fais preuve de courage.

Etre, j'ai perdu mon etre, une partie de mon identite depuis 3 ans, je decouvre une nouvelle personne, je prends du recul.

Je n'ai pas fini de reflechir, c'est un travail d'une vie.

Je cherche a etre plus sensible aux gens qui m'entourent, a me mettre a leur place.

Je me donne une chance, tout n'est pas blanc ou noir, entre les 2 il y a plein de nuances.

Je fais preuve de calme et essaie de demeurer serein. J'ecoute le son de l'eau qui coule, des oiseaux qui chantonnent, je beigne dans le soleil.

J'ai en moi la lumiere de l'espoir et de ma renaissance. Elle est comme au bout d'un long tunnel. Je la vois, et je marche tranquillement vers elle, jusqu'a temps qu'elle soit dans tout mon etre.

Peux-tu te laisser aller avec moi cherie ? La reponse t'appartient. Moi, je continue mon chemin, et je garde de nous tous ces cadeaux que j'ai eu. Je n'ai pas fini de les deballer. Merci pour tout, a bientot.

samedi 19 mai 2012

Le don

J'ai gagne...

A te cotoyer, j'ai beaucoup gagne...

J'ai decouvert en moi de vastes contrees, beaucoup de terrains en vrac, inacheves.

J'ai nourris notre amour d'espoir, et j'ai abandonne en chemin, j'ai perdu le cap.

J'ai eu le sentiment de toujours devoir recommencer, car j'etais trop vulnerable, pour te donner l'amour que je n'avais pas en moi, pour moi.

Comment peut-on aimer quand on ne s'aime pas ?

Quand on s'est fait detruire par en-dedans...

En cherchant la cle, partout, pour ouvrir la porte de son coeur et de son ame, de se faire confiance.

J'ai acquis cette trop grande liberte, que je n'ai pas su quoi en faire.

Je me suis eparpille, et je nous ai oublie.

Aujourd'hui comme hier je refais le chemin, le meme, repetant les memes erreurs, force a m'arreter pour de bon, a me remettre profondement en question.

Je te remercie pour le cadeau de ta personne que tu m'as fais.

Je n'ai pas toujours su comment te remercier, ma confiance chambranlante...

Le coeur n'y est plus, je fais les gestes machinalement.

Quoi faire maintenant ?

Le chemin qui mene au bonheur n'est pas lineaire.

Commence par de petits projets, caresse-les, offre-lui ce respect que tu lui dois, elle a tant fait pour toi.

Tu m'offres ce miroir, et je choisis de le prendre dans mes mains pour mieux regarder vers l'avant.

Je me decourage, je me culpabilise, encore, et encore.

J'ai toujours ete mon pire ennemi. Aujourd'hui je lui donne son repos, et l'autre en moi bienveillant se reveillera.

J'ai ete un rebelle par choix, pour refaire le monde, pour en creer un nouveau.

Sur ces nouvelles fondations je vais maintenant eriger une nouvelle maison, une nouvelle cite.

Je n'ai aucune certitude, aucune reponse definitive.

Je vais te traiter comme je souhaiterais etre traite.

Avec amour, avec respect.

Je n'abandonne pas, je me laisse-aller en n'attendant rien en retour.

L'acte du don de soi en est un d'amour.

Et l'amour vrai donne sans rien demander. Il est bienveillant, compatissant.

Merci pour tout cherie.

jeudi 23 février 2012

Mon navire, le gouvernail de ma vie

Je suis comme ce navire qui ne connait pas sa destination, ni son port d'attache.

Je suis attache a toi. Je me rattache a ce que nous avons ensemble vecu. J'ai ete tres present, je t'ai reconforte, je t'ai encadre du mieux que j'ai pu.

Certains jours je marche sur le pont de mon navire. Je regarde au loin, je ne vois ni terre, que la mer a perte de vue. Je contemple l'horizon et la beaute qui m'entoure. La force tranquille est avec moi, elle m'accompagne.

Tantot je m'arrete. Je demeure sur mon navire, toutefois mes pensees se precisent.

Je realise que rien n'arrive pour rien. Ca fait des lunes que je ne t'ai pas vu, comme des siecles. Je continue ma route, je me leve, je poursuis mon chemin.

Je m'accroche a un ideal peut-etre. On peut refaire le monde dans notre tete, et par nos gestes et paroles.

Je monte au deuxieme etage de mon navire, j'entre dans le poste de commande. Comme un fier capitaire, je prends le gouvernail de ma vie.

Sur mon navire il y a toujours une place pour vous mes chers enfants, et toi aussi mon grand.

Le navire est empreint d'amour. Malgre la distance plutot virtuelle qui nous separe, je garde le cap. Tu es le bienvenu sur le navire de ton pere quand bon te sembleras. Tu seras ou me retrouver.

mercredi 22 février 2012

Le soleil de notre matinee

Les mots ne s'envolent pas. Ils resonnent.

Nous demeurons dans la meme ville, et pourtant...

C'est comme si nous vivions tres loins l'un de l'autre.

J'essaie de le rejoindre par le cyber-espace.

Peut-etre liras-tu mon message, tu ne reponds plus a aucun de mes appels. L'amour d'un pere envers son fils n'a d'egal que la douleur que j'eprouve en ton absence.

Mon coeur est meurtri, blesse. Je suis comme le chien dont la patte est cassee, qui se releve comme il peut, qui fait son possible.

On eleve ses enfants pour les perdre, mais les blessures demeurent tres vives en nous. Chaque jour sans toi est un jour perdu. J'ose croire qu'un jour nos chemins se croiseront de nouveau, where the streets have no name.

J'ai pense sombrer dans l'abime, me detruire, sans pitie, envers moi, portant, brandissant bien haut la croix de mes peches. Ma culpabilite bien vive.

Chaque semaine on me le rappelle. Une lettre d'un avocat, un courriel remplie de haine et de mepris. Certains jours, j'ai cru etre ce qu'on projetait de moi.

J'en suis venu a croire que ce qui ne me tue pas me rends plus fort. J'ai puise en moi des sources insoupconnees d'energie.

J'ai crie bien haut et bien fort qui je suis, fier de vivre, de l'annoncer, d'etre un homme et un pere.

J'ai une opinion. Je n'abuse pas des mots, ni des paroles, car je connais leur importance et leur profonde signification.

Je porte en moi l'espoir d'un monde meilleur. Un monde ou mes enfants et moi pourront nous parler librement, sans entraves.

Ou ils connaitront et respecteront le meilleur qui sommeile en eux.

Un peu comme leur pere le fait jour apres jour. La vie est un long combat. Le soleil de la matinee ne fait que se lever.

mercredi 16 novembre 2011

Pensees

Pourquoi est-ce si difficile de s'aimer ?

Pourquoi mon ego prend-t-il autant de place ?

Les vrais leaders ne se soucient pas de leur image, ils sont.

Etre veritable, donner l'exemple.

Je suis en colere, frustre. Il y a des injustices de commises.

Et je ne peux rien faire. Je dois accepter, faire mon deuil.

Vivre, respirer, etre present dans le moment.

La vie coule dans mes veines et entre mes doigts.

Je suis un souffle de vie.

Si j'ai vecu plusieurs transitions, j'en vivrai d'autres.

Je dois faire la paix avec moi-meme, et donner le meilleur de moi-meme.

Facile ? C'est le travail d'une vie.

De profiter de chaque instant.